Mon tour de France: 6 000 kilomètres, à vélo et en courant. Pendant 4 mois, sur les routes et sentiers de France. Nommé Mammenn, en référence à mes origines bretonnes, ce projet allie mon amour pour le vélo, la course à pieds et la nature, à mon envie de (re)découvrir la France.
Mon sentiment premier à la fin de cette année est de la gratitude. Pour avoir appris à me connaitre un peu mieux lorsque confrontée au changement et à l’adversité. Pour avoir découvert comment mieux gérer mes anxiétés. Pour tout ce temps que j’ai pu passer dans la nature et pour avoir un tel terrain de jeu aussi proche de chez moi.
Ce dont j’ai besoin c’est de donner un sens à cette situation qui semble ne pas en avoir. Une raison de « rester à la maison », autre que celle de seulement attendre que la tempête passe. J’espère que quelque chose d’autre peut émerger de ce temps passé à l’intérieur. Quelque chose en plus que seulement un gros soupir de satisfaction quand je pourrais enfin remettre un pied en montagne. Alors que chacun cherche une certaine paix mentale dans la situation actuelle, avec des réactions allant de l’anxiété à la frustration, je suis aussi dans ma propre recherche de sens et de finalité.
Vous savez, ce sentiment qu’on a en s’offrant un nouveau carnet? Le sentiment qu’on commence quelque chose de nouveau, qu’on prend un nouveau départ. C’est exaltant. C’est aussi intimidant. Parce qu’en effet, tout reste à écrire. Vous savez, ce sentiment qu’on a devant la page blanche? On espère faire les choses bien et on découvre cette peur, presque paralysante, de ne pas réussir. Mais il faut bien commencer quelque part, non?Donc c’est parti, commençons ici!
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